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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog résistance. s 1 2 3 4 5 6 > >> 16 août 2018 4 16 / 08 / août / 2018 17:36 fontenay-sous-bois, première ville française à paver ses rues au nom de tous ses déportés inspirée par ce qui se fait en allemagne, fontenay-sous-bois va devenir la première ville française à rendre hommage à tous ses déportés avec des pavés de la mémoire. ils vont être placés devant les habitations des juifs ou des résistants arrêtés. repost 0 published by michel chaumet commenter cet article 13 août 2018 1 13 / 08 / août / 2018 18:23 un officier de la wehrmacht au service de la résistance c’est en voulant initialement faire connaître à ses concitoyens, malgré une rumeur contraire, le comportement héroïque et toujours ignoré d’une femme de sa ville pendant la seconde guerre mondiale que pierre lecocq, ancien des rg, menant une véritable enquête policière, a finalement mis au jour le destin hors norme d’un homme resté discret jusqu’à sa mort. et dont la vie est un véritable roman.. suivre ce jeune baron autrichien de l’anschluss à la libération de paris, c’est découvrir l’existence dramatique et aux multiples rebondissements ainsi que les faits d’armes inouïs d’un obscur soldat du iiie reich au service de la france libre. pourtant décoré par le général de gaulle, il ne fut cité par nombre d’auteurs que du bout des lèvres, comme s’il faisait tache dans la belle image d’épinal que devaient nécessairement revêtir à leurs yeux les plus belles pages du paris qui n’a finalement pas brûlé. il avait, pourtant, largement démontré au cours des mois précédents que sa rage de mettre à bas le nazisme qui avait rayé sa patrie de la carte n’était ni feinte ni calculée un livre utile, agréable à lire, bien écrit (malgré les coquilles que l'absence manifeste de correcteur rend inévitables et agaçantes), qui contextualise bien l'action de erich von posch-pastor. seul regret : l'insuffisance - voire l'absence - de références aux documents utilisés, ce qui fragilise l'historicité des événements rapportés. repost 0 published by michel chaumet commenter cet article 18 octobre 2017 3 18 / 10 / octobre / 2017 10:58 un résistant fusillé par les ss en 1944 près de toulouse enfin identifié grâce à son adn le quatrième résistant inconnu fusillé par les ss le 27 juin 1944, au bois de la reulle, sur les communes de gragnague et castelmaurou, au nord de toulouse, vient tout juste d’être identifié. il s’appelle jean-baptiste giorgetti. capturé par les nazis,comme quinze autres héros de l’ombre victimes de ce massacre, sa vie s’est arrêtée à 26 ans. c’est, une fois de plus, le «groupe de recherche», des hommes et des femmes passionnés d’histoire, qui a réussi cet exploit après un long et minutieux travail. ensemble, ils sont déjà à l’origine de l’identification de trois résistants sur cinq longtemps restés inconnus: le major aviateur belge charles de hepcée, marcel joyeux membre du groupe morhange, adjoint de serge ravanel et pierre cartelet des réseaux bourgogne et alliance dans les pyrénées orientales.). «pour giorgetti, nous sommes partis de ces bottes anglaises de marque camden, maigres indices recueillis sur le corps lorsqu’il a été exhumé, mais qui au fil des mois ont révélé plein de choses. c’était un résistant très engagé qui avait été parachuté par les anglais, dans le sud-ouest du cantal... puis il a fallu recouper des dates floues. on a découvert alors que la gestapo s’intéressait particulièrement à lui. puis il y a eu ce procès-verbal sur lequel des témoignages concordaient...», explique georges muratet, pierre angulaire du groupe, à l’origine de ces enquêtes. des recherches de toulouse à... la corse les recherches se sont ensuite enchaînées. elles ont fini par prendre la direction de la corse, à venaco, où un giorgetti est retrouvé. il s’agit de jean-marie, le fils de jean-baptiste.le septuagénaire accepte sans hésiter une comparaison adn à partir d’ossements du corps conservés dans le caveau municipal de castelmaurou. comme pour les précédentes identifications, elle confirmera le résultat de la fabuleuse enquête du groupe, enrichissant en même temps l’histoire de ces hommes courageux qui jouaient leur vie tous les jours. on apprend ainsi que giorgetti était un homme très engagé, adversaire acharné des nazis, tel que le décrit le groupe: «évadé de son stalag le en 1941 il rejoint annecy puis villefranche-sur-mer où il est démobilisé en avril 1944. il participe à la résistance en corse puis se rend à alger où il est sélectionné par le bureau central de renseignement et d’action. il sera ensuite volontaire pour une mission en france. il rejoint un maquis de lot-et-garonne sous les pseudonymes de maigret et charrette, puis il est affecté à toulouse pour instruire le groupe casa et le groupe riva. c’est là qu’il sera trahi par un résistant passé au service de la gestapo.il est arrêté le 1er juin 1944 au bar de la poste, rue de rémusat. des codétenus l’auraient vu en très mauvais état...on connaît la suite». l’hommage mais il reste encore un corps sans nom dans le caveau municipal. des recherches sont menées depuis des mois par le groupe, malgré les difficultés, pour l’identifier: «on pensait qu’il n’y aurait rien de plus compliqué que les bottes de giorgetti... c’est faux! nous avons peu d’indices, que l’on partage avec ceux qui éventuellement pourraient nous aider: le dernier résistant inconnu était en pyjama sous ses vêtements. il avait de grosses chaussettes... pas facile!», lâche georges muratet en feuilletant ses notes. parmi elles figure un billet d’avion à destination de l’ile de beauté. c’est là qu’il se rendra, samedi, avec la dépouille de jean-baptiste giorgetti. avec sa famille, ils rendront au courageux combattant sa terre natale retrouvée... pour l’éternité. emmanuel haillot paru dans la dépêche du midi du 16/10/2017 repost 0 published by michel chaumet commenter cet article 5 octobre 2017 4 05 / 10 / octobre / 2017 16:35 les arrestations de montalembert par les gendarmes français : les preuves ! repost 0 published by michel chaumet commenter cet article 5 octobre 2017 4 05 / 10 / octobre / 2017 16:04 décidément, faire de l'histoire est un combat faire de l'histoire, selon des méthodes scientifiques pour tendre vers la vérité des faits, reste encore aujourd'hui un combat. illustration avec l'affaire de montalembert (deux-sèvres) premier épisode : des historiens contestent le texte d'une plaque destinée à commémorer l'arrestation d'une famille juive (article paru dans la nouvelle république du 23 septembre 2017) la plaque commémorative pour la cérémonie qui doit avoir lieu samedi 7 octobre, à la mémoire d'une famille polonaise arrêtée en 1942 à montalembert, déportée puis exécutée à auschwitz, fait des vagues. les historiens deux-sévriens référents sur la période, consultés par la municipalité, avaient proposé la mention (1) « arrêtés sur ordre de l'occupant nazi par des gendarmes français ». ils ont été recalés. a leur projet, jean-marie deschodt et son conseil municipal ont préféré mentionner une arrestation « à la demande du troisième reich avec la complicité du gouvernement de vichy » (sic). ce, au terme d'une réunion préparatoire tendue en mairie de montalembert le 1 er septembre avec ladite représentation historienne et celle des associations patriotiques du souvenir français et de l'anacr. " censure mensonge par omission ! " les historiens s'insurgent. « la mention des gendarmes français a disparu. censure, mensonge par omission ! c'est un cas de censure analogue à celui de parthenay il y a quelques années », s'emporte dominique tantin, le professeur agrégé et docteur en histoire niortais, plusieurs ouvrages à son actif sur cette sombre période en deux-sèvres. co-auteur de ce texte avec thérèse pouplain, veuve de jean-marie pouplain dont les recherches avaient éclairé l'histoire des persécutions des juifs dans les deux-sèvres, dominique tantin avait préparé ce texte en concertation aussi avec florence et jacques bac